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Février 2024 – Année juive 5784
Chers amis d’Israël, shalom
Hier, nos coeurs étaient brisés à l’annonce de la mort d’une vingtaine de soldats… Leurs beaux visages souriants défilent sur nos téléphones… Des vies brisées à cause de la folie de la haine gratuite… le pays, lui aussi, est brisé ! Chaque jour, des corps mis en terre. C’est un deuil collectif qui ronge les coeurs.500 orphelins, nous indique une amie israélienne, des épouses, des fiancées meurtries, des parents, des frères & soeurs en larmes, des amis…
L’un d’entre eux « Elkana Vizel »,* 35 ans, venait de Bne Dekalim, un village du Negev établi par des Juifs qui avaient dû quitter leurs implantations à Gaza, démantelées en 2005 sur instructions du gouvernement Sharon. Il laisse une femme et quatre enfants. Avant son départ il avait écrit à sa famille une lettre à n’ouvrir qu’en cas de disparition, dont voici quelques extraits: “Si vous lisez ces lignes, c’est que quelque chose m’est arrivé… si je suis tombé dans la bataille, je vous demande d’être heureux et de choisir la vie.
Nous avons de quoi être fiers, car nous écrivons les pages les plus significatives de l’histoire de notre nation. Moi qui ai été blessé à Gaza en 2014, je pouvais rester derrière, mais retourner au front est la meilleure décision que j’ai prise…”. Nous sommes bouleversés par la noblesse de ces sentiments !
Je me souviens de cette phrase prononcée un jour par un israélien : « Israël est le pays où les pères enterrent leurs fils ! ».
Jusqu’à quand ? jusqu’à quand, Seigneur ? C’est vrai ,que ce peuple n’a de cesse de se défendre pour sa survie. Des ennemis le harcèlent sans relâche. Ils sont pour la vie, eux pour la mort ! Et pour nous, témoins impuissants, nous n’avons que le recours de la prière. L’Eglise dans le monde entier, tout au moins celle qui bénit Israël, comme Dieu Lui-même demande, s’est levée dans ces temps pour prier pour la Paix de Jérusalem.
Car, elle viendra un jour, s’installer dans les coeurs et ce jour se rapproche de plus en plus où la paix triomphera de la haine, de la guerre, du mensonge et où même ses ennemis fléchiront les genoux devant le Prince de Paix, Sar Shalom : Yeshoua !
Oui, Maranatha, Seigneur Viens !
HV
*Extrait d’un article de TJ – R. Prasquier
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